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Auteur : Docteur Stéphane CASCUA, Marie-Pierre OLIVIERI
Source : extrait du livre « Menus et Recettes du sportif », Editions Amphora
L'alcool bloque une enzyme appelée LDH comme Lacticodéshydrogénase. En regardant ce nom de plus près vous découvrez l'action de cette petite usine chimique. La LDH enlève un hydrogène à l'acide lactique. Souvenez-vous, l'acide lactique est cette substance qui envahit vos muscles lors des efforts intenses, provoque des brûlures et finit par bloquer la production d'énergie. En clair, l'alcool empêche l'élimination de cette "toxine" musculaire ! Les boissons alcoolisées sont à proscrire avant le sport ! Même après la compétition, il perturbe sérieusement la récupération en laissant le muscle baigner dans un milieu acide qui abîme les fibres musculaires. Ces dernières sont dénaturées à la manière des protéines du lait qui caillent dans le yaourt sous l’influence de l’acide lactique issu de la fermentation du lactose, le sucre du lait.
Les nuisances de l’alcool ne s’arrêtent pas là ! Il inhibe la production d’une hormone qui favorise la réabsorption de l’eau au niveau des reins. Moralité, vous urinez beaucoup trop et vous déshydratez ! Si vous avez bu de l’alcool avant l’effort, les pertes urinaires s’ajoutent à votre transpiration et altèrent sérieusement vos performances. Après la compétition, si vous buvez une bière, l’eau présente dans cette boisson est inférieure à ce que votre rein va laisser échapper ; le bilan hydrique est négatif, votre récupération est altérée !
Ainsi, dans cet ouvrage vous ne trouverez pas de « menus et recettes » accompagnées de boissons alcoolisées. Ces dernières ont parfois été ajoutées à quelques plats mijotés. Dans ces circonstances, votre corps de sportif ne vous en tiendra pas rancune : l’alcool s’est évaporé pour ne laisser que les saveurs !
Pour commander « Menus et Recettes du sportif » : www.amphora.fr