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étude indépendante, monocentrique randomisée, en simple aveugle, un seul injecteur avec un évaluateur indépendant, comparant l'Hylane G-F 20 (Synvisc®) 3 injections versus un hyaluronate de sodium (Hyalgan®) 5injections. 392 gonarthroses évaluées à 3 mois, 6 mois et 12 mois. Les résultats ont montré une nette supériorité du Synvisc® tant sur l'EVA que le WOMAC douleur, WOMAC fonction, l'Oxford Knee Scores et l'échelle de la qualité de la vie.
6 ml intra-articulaire dans la gonarthrose symptomatique, dirigée par le Professeur Xavier Chevalier de l'Hopital Henri Mondor à Créteil.
Etude multicentrique européenne, randomisée, en double aveugle, contre placebo (solution saline), incluant 253 patients évalués 26 semaines sur la tolérance et l'efficacité. Les résultats ont montré une tolérance du Synvisc-one® équivalente au placebo et une efficacité peu significative, 160 patients ont reçu une deuxième injection à 26 semaines. Dans l'attente d'autres études plus concluantes, évaluées sur 12 mois, je réserverais la mono-injection aux patients nomades pour lesquels trois injections à 8 jours d'intervalle n'est pas adaptées à leur mode de vie.
Très peu d'études ont été réalisées, seules deux ont été retenues par le Professeur René –Marc Flipo du CHU de Lille, non indépendantes. L'étude d'Altman sur le Hyalgan® et l'étude franco-allemande sur le Synvisc®. Dans cette dernière, les meilleurs résultats seraient observés dans le groupe à une seule injection que dans le groupe à 2 injections !
Très peu d'études ont été réalisées avec des petites séries et avec des protocoles multiples. Une étude, réalisée avec le Synvisc®, sur 55 patients inclus, présentant une arthrose stade 2 de Kellgren Lawrence, a montré une efficacité à 6 mois chez 70% des patients ayant reçu une seule injection contre une efficacité de seulement 30% des patients ayant reçus une deuxième injection à 1, 2 ou mois d'intervalle si la douleur persistait. Dans l'état actuel des connaissances, une injection peut être tentée, sa répétition en l'absence de résultat est discutable.
Effectuée sous scopie ou sous echographie, par voie antérieure ou latérale, la viscosupplémentation de hanche ne faisait pas partie des recommandations de l'EULAR 2005 (European League Against Rheumatism) mais apparaît dans les recommandations de l'OARSI (Osteoarthritis Research Society International). 16 études ont été répertoriées, permettant de conclure à une bonne tolérance et à une efficacité potentielle à confirmer par des études complémentaires. Une seule injection pourrait suffire, elle pourrait être une solution d'attente à la mise en place d'une PTH. L'intérêt dans l'arthrose du sujet jeune sans malformation mériterait d'être étudié.
Les produits de contraste iodé peuvent altérer chimiquement la molécule d'AH. Il faudrait en tenir compte dans les études cliniques. L'injection d'AH doit-elle se faire sous repérage radiologique avec produit de contraste ou à l'aveugle avec un pourcentage non négligeable d'injections extra-articulaires ? Pour la hanche, le repérage echographique est-il préférable au guidage sous scopie ? En ce qui concerne le genou, l'efficacité est confirmée par des études cliniques sans repérage radiologique du site d'injection !